Et si Ne Muanda Nsemi avait réussi à frapper
Il y a exactement quatre semaines aurait dû avoir lieu durant le week-end du 4 Mars 2017 la frappe qui aurait marqué la fin de l’occupation Rwandaise dans notre pays, malheureusement une trahison est venue contrarier ce calendrier et a provoqué l’intervention prématurée de la police ainsi que l’arrestation de Ne Muanda Nsemi. Ci-dessous l’article que j’avais écrit suite au mot d’ordre de Ne Muanda Nsemi et dont la publication était prévue pour la semaine du 6 Mars 2017 consécutive à cette frappe.
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Ultimatum de Ne Muanda Nsemi à Hippolyte Kanambe alias Joseph Kabila.
Cette arrestation, pour gênante qu’elle ait pu être, nous avait tout de même révélé une chose, c’est que malgré la poursuite d’un objectif commun à l’ensemble du peuple congolais, l’unité nationale tant proclamée par tous n’existe pas en réalité. Pendant que les uns étaient meurtris par cet épisode, d’autres encore plus nombreux exultaient de voir Ne Muanda Nsemi tomber aux mains des forces de l’occupation. Comme cela était à prévoir, ses détracteurs s’en étaient donnés à cœur joie, beaucoup d’entre eux avaient sabré le champagne allant jusqu’à se moquer de lui pour n’avoir pas réussi à utiliser ses pouvoirs pour échapper à cette arrestation, ils oubliaient tout simplement que l’histoire est pleine d’exemples de ce type où des envoyés du ciel ont subi une telle humiliation. Pour ne pas les citer tous, je vais juste m’arrêter sur celui qui est le plus connu de nous tous, celui de Jésus pour lequel je dirais simplement que ceux qui se moquaient de Ne Muanda Nsemi auraient sûrement pu se trouver parmi ceux qui se moquaient de Jésus en lui disant : « Toi qui détruis le Sanctuaire et en trois jours le rebâtis, sauve-toi toi-même si tu es fils de Dieu et descends de la croix ! » ou à la place de ceux qui se gaussaient en ces termes : « Il en a sauvé d’autres et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui ! Il a compté sur Dieu, que Dieu le délivre maintenant s’il s’intéresse à lui ! Il a bien dit : je suis le fils de Dieu » ou encore à la place d’un des brigands crucifiés avec lui qui l’outrageait de la sorte.
Quant à savoir quelles sont les raisons qui avaient poussé Ne Muanda Nsemi à se rendre après avoir tenu tête aux forces de l’occupation durant près de 3 semaines, après avoir fait vivre plusieurs personnes sans provisions alimentaires, sans eau ni électricité et avoir rendu sa résidence invisible à tous les systèmes d’armes sophistiqués qui cherchaient à la bombarder, seul lui les connaît. On pourrait penser que l’indifférence de la population aux appels qu’il leur avait lancés en vue de le soutenir en manifestant dans la rue leur désir de voir Hippolyte Kanambe et sa clique chassés de notre pays y avait sûrement contribué, car les dieux n’interviennent que pour soutenir un peuple qui agit et qui manifeste son désir d’être aidé. Au-delà de cette attitude passive des congolais, il semblerait aussi qu’il ait été victime de la trahison de certaines personnes qui connaissaient les secrets de sa force mystique et qui les auraient livrés à l’ennemi pour faciliter son arrestation, comme quoi l’histoire se répète, à chacun son Judas. Ce coup de théâtre était certes un coup dur porté à notre processus de libération, mais il ne marquait pas la fin du combat, certes Ne Muanda Nsemi était emprisonné mais son esprit restait libre et le combat devait continuer sous d’autres formes. Trois jours après son incarcération, un autre coup de théâtre se produisit avec la décision du Procureur Général de la République de libérer Ne Muanda Nsemi pour qu’il soit placé en résidence surveillée, mais le système de l’occupation s’y opposa préférant le garder en détention tout en cherchant activement le moyen de l’éliminer physiquement. Et ce moyen, ils avaient presque réussi à le trouver avec un poison qui l’aurait rendu très malade au point de lui faire perdre pendant un moment la vie et, selon les nouvelles qui nous étaient parvenues, n’eût été l’intervention de son épouse, la prophétesse Yaya Lubondo, on parlerait de lui au passé. Néanmoins, cet échec n’est pas du genre à arrêter les occupants et il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’appuyés par de nombreux soutiens à travers le monde qui ont tous intérêt à ce que Ne Muanda Nsemi disparaisse, ils continuent à tout faire pour atteindre cet objectif, voila pourquoi tous ceux qui le soutiennent ne doivent pas s’arrêter de prier notre Dieu pour qu’il le garde en vie à nos côtés.
Comme je viens de le dire ci-dessus, une bataille a été perdue, mais cela ne signifie pas la fin du combat qui doit continuer jusqu’à la libération totale de notre pays. Après la parenthèse du dialogue et l’échec de l’accord CENCO qui en a résulté, il est vraiment temps que tout le monde prenne enfin conscience que le problème de notre pays n’est pas la dictature mais bien un problème d’occupation de notre pays par les Rwandais et que ceux-ci sont décidés à garder leur emprise sur notre pays par tous les moyens, en nous exterminant s’il le faut. Aussi, la seule façon de nous en sortir, c’est de chasser Kabila avec toute sa clique par tous les moyens dont nous disposons et Ne Muanda Nsemi fait partie de ceux-là, à condition que nous le soutenions, pour cela militons d’abord pour sa libération. Comme je l’ai dit plus haut, si Ne Muanda Nsemi n’avait pas pu frapper, c’est aussi parce que le peuple n’avait pas répondu à ses appels, mais était-ce de la faute de ce peuple ou tout simplement parce qu’il n’était pas préparé à cela. Sans une bonne préparation de la population, Ne Muanda Nsemi prenait le risque de ne pas être suivi par elle, d’autant plus que son mot d’ordre avait été lancé sur un simple coup de tête suite à sa frustration de ne pas avoir obtenu ce qu’il voulait dans le glissement, ce que je considère comme une grave erreur dans cette guerre contre un ennemi à priori plus puissant où chaque détail compte, même si l’on est soutenu par les forces du ciel. Son action aurait été plus efficace si elle avait été concertée avec les autres forces acquises au changement en les amenant à reconnaître publiquement qu’ils luttent contre une occupation et non contre une dictature comme ils ont l’habitude de le proclamer. Néanmoins, il n’est pas trop tard pour bien faire, après cette parenthèse du dialogue qui n’a fait que remettre Kabila dans le jeu en le légitimant et en lui donnant de la force supplémentaire, ce que nous tarderons pas à vérifier lorsque bientôt il viendra pérorer devant le congrès pour présenter avec arrogance sa solution de sortie de crise qui imposera à une assemblée d’honorables corrompus un référendum sur la réforme constitutionnelle destinée à lui assurer une présidence à vie là où il n’était pas capable d’organiser les élections présidentielles, nous voilà revenus à la situation qui prévalait avant le 19 décembre 2016. Si à la place du carton rouge d’alors, tous les leaders politiques des forces acquises au changement arrivent à vaincre leur peur et décident tous ensemble de clamer haut et fort le slogan de Ne Muanda Nsemi « Le Congo aux Congolais, le Rwanda aux Rwandais, Hippolyte Kanambe Rwandais dehors, tous les Rwandais dehors !… » en entraînant avec eux tout le peuple, cela sonnera le glas de l’occupation. Telle est la force de la parole par rapport aux armes, non seulement les occupants n’auront pas la capacité d’incarcérer tout le monde à Makala, mais il sera plus facile de mobiliser la population et de créer ainsi les conditions d’une intervention de nos dieux à travers Ne Muanda Nsemi.
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Voici le mot d’ordre de Ne Muanda Nsemi au peuple congolais.
Voici l’article qui décrivait la victoire de Ne Muanda Nsemi sur l’occupation, c’est-à-dire ce qui se serait passé si son action était allée jusqu’au bout, il doit être lu aujourd’hui comme une fiction qui deviendra sûrement réalité demain conformément à la prophétie de Mfumu Kimbangu, à nous de nous unir pour agir dans ce sens.
Ne Muanda Nsemi, le sens d’une victoire.
- Préambule.
Pour commencer, je tiens à faire amende honorable auprès de Ne Muanda Nsemi pour avoir supprimé dans deux de mes précédents articles des extraits qui faisaient référence à lui selon mon inspiration initiale. Son nom qui devait apparaître dans la « Lettre ouverte au peuple congolais » et dans « Eglises de réveil et Dieu, voici la vérité qui nous libérera » avait dû être supprimé pour ne pas polluer négativement mes articles suite à ses prises de position politiques qui ne cadraient pas avec les objectifs de libération de notre pays tels que je les concevais. Autant j’ai toujours été en accord avec lui en ce qui concerne la réhabilitation de la culture Kongo ainsi que la défense des intérêts du peuple Kongo, autant sur le plan politique, je trouvais qu’il était tout à fait à l’opposé de mes convictions, mais comme l’on dit, mieux vaut la fin d’une chose que son commencement.
Dans le premier article, j’avais prévu d’écrire en parlant de la refondation du Congo que celle-ci devait aboutir à la constitution d’un ensemble qui pourrait s’appeler Chefferies Unies du Zaïre ou Union Chefferienne du Zaïre à moins que ce ne soit l’Union de Ntima Nsi préconisé par Ne Muanda Nsemi. Dans le second article, en parlant de mes révélations, j’avais prévu d’écrire ce qui suit : « Je ne me prends pas pour un prophète, ni pour un nouveau Muanda Nsemi, je n’ai jamais vu apparaître de chérubins, tout au plus je peux affirmer que chaque fois que j’entends chanter la chorale de Bundu dia Kongo que j’ai découverte il n’y pas si longtemps à travers le site Congomikili, même si je ne comprends pas toutes les paroles, cela me fait un tel effet que ça me met dans un état de béatitude indescriptible, et lorsque je me laisse aller, j’en ai même les larmes aux yeux. La première fois que j’ai entendu ces chants, je me suis même surpris à sangloter tellement j’étais emporté par l’émotion, je ne sais pas si tout le monde ressent la même chose que moi mais je suis persuadé que ces chants me mettent en connexion avec les esprits de nos ancêtres ». Toujours dans cet article, au dernier paragraphe, j’avais prévu d’écrire ceci : « Pour terminer, je crois que les grands esprits de notre peuple ont décidé de faire table rase de la colonisation en vue de commencer une nouvelle ère qui verra notre pays se développer selon sa culture, ils ont décidé de se servir de moi pour clarifier les choses afin d’installer les bases d’un nouveau démarrage de notre pays, je ne sais quels seront les contours de cet état, tout dépendra de la manière dont les uns et les autres accueilleront ou pas ce message, s’agit-il de ce Ntima Nsi dont parle Ne Muanda Nsemi ou autre chose, je n’en sais rien mais une chose est sûre, l’heure est venue de s’y engager et le peuple qui s’engagera le premier servira de locomotive au reste des Bantous et au-delà, de l’Afrique Noire ».
Pour terminer cette introduction, j’ai une petite objection à faire sur ce que j’entends souvent dire par Mfumu Muanda Nsemi lorsqu’il parle des autres grands esprits qu’il rencontre dans l’autre monde et qu’il cite parmi eux Maître Jésus, ce qui est incompatible avec ce que j’ai reçu. Loin de moi l’idée de mettre en doute ses dires, je me demande seulement si ce n’est pas son côté physique qui lui joue des tours, car comme je l’ai expliqué dans l’article cité ci-dessus, l’interprétation que nous faisons de nos visions ou des messages que nous recevons de l’au-delà dépendent souvent des connaissances que nous avons acquises et de notre vécu. Il en est de même des personnes qui apparaissent dans nos rêves, notre cerveau a toujours tendance à attribuer à chacun l’identité de quelqu’un que nous connaissons, soit pour l’avoir déjà rencontré, soit pour l’avoir étudié ou appris d’une manière ou d’une autre, et cela même si la ressemblance physique avec la personne identifiée peut s’avérer problématique. Ainsi, lorsque j’entends Ne Muanda Nsemi parler de Maître Jésus, Osiris ou Bouddha, c’est sûrement parce qu’il les a étudiés ou en a entendu parler, mais il ne cite pas d’autres grands esprits tels que ceux des Aztèques, des Incas ou les grands Manitous indiens qu’il n’a peut-être pas étudiés mais qui pourtant existent, donc selon moi les esprits qu’ils rencontrent ne sont que les grands esprits de notre peuple à qui son cerveau d’humain attribue des identités connues de lui. Je tenais à faire cette précision pour ôter toute confusion dans la tête de ceux qui pourraient croire que c’est Jésus qui aurait agi pour permettre la libération de notre pays. Dans le même ordre d’idées, je voudrais exprimer un grand doute quant au fait que Mfumu Kimbangu aurait déclaré être l’envoyé de Jésus au Congo car selon ce que j’ai reçu, cela ne peut pas être vrai, et s’il l’avait réellement déclaré, cela ne pouvait être que dans le but de tromper la vigilance des colons et de leurs missionnaires afin de pouvoir continuer à œuvrer en toute liberté. D’ailleurs cette version a déjà été contredite par Ne Muanda Nsemi qui a expliqué la véritable mission de Mfumu Kimbangu qui consistait, outre la libération de l’Afrique Noire du joug colonial, à délivrer le peuple Kongo de la maladie du sommeil qui le décimait.
- Ne Muanda Nsemi est-il un fou ou illuminé ?
Lorsque le lundi 13 Février 2017 les réseaux sociaux avaient annoncé l’arrestation de Ne Muanda Nsemi, les commentaires sarcastiques s’étaient multipliés pour dénigrer les soit disant pouvoirs de ce « gourou » que d’aucuns qualifiaient de fou ou d’illuminé. Quelques heures plus tard la rumeur fut démentie et à partir de cet instant, au fil des jours, devant l’impossibilité des forces du pouvoir d’occupation d’accéder à la résidence du Grand Maître Kongo, toutes les bouches s’étaient tues, mais tout le monde restait aux aguets n’attendant qu’une seule chose, qu’il se plante et qu’il prenne une bonne raclée de la part de l’imposteur qui trônait au sommet de notre pays. Les dénigrements venaient de partout, les adeptes des autres leaders qui étaient jaloux que Ne Muanda Nsemi ait pu ainsi défier les occupants sur place là où leurs leaders n’avaient jamais eu le courage de le faire, surtout qu’ils avaient la sensation qu’il avait une chance de réussir si l’on se fiait à ses déclarations. A ces adeptes des leaders physiques venaient s’ajouter ceux encore plus virulents gavés à la Bible qui l’accusaient de sorcellerie et qui craignaient de voir leur leader humilié pour n’avoir jamais réussi à mettre un terme au calvaire du peuple congolais malgré leurs incessants appels au secours, d’autant plus que l’armée de pasteurs chargée de neutraliser le « démon » se montrait incapable de démontrer la puissance si souvent proclamée de son nom.
Ce qui m’a le plus stupéfait, c’est ce que j’ai entendu sur une radio patriotique de l’Apareco que j’avais l’habitude d’écouter. On y cherchait à nier le fait que Ne Muanda Nsemi soit Mukongo du Manianga, soit disant parce que son ancien prénom Zacharie n’était pas courant chez les Bakongo, ils étaient même allés jusqu’à lui inventer l’appartenance à une hypothétique tribu Nianga qui serait implantée dans le Kivu, tout cela pour expliquer sa complicité supposée avec les occupants en vue de balkaniser le pays. Ceci, pour moi qui suis un sympathisant de l’Apareco et qui partage le point de vue de son leader au point d’être catalogué « mutu ya Ngbanda » dans mon entourage, c’est tout simplement insupportable. Personnellement, lors de mes études dans le Manianga, j’avais connu un camarade qui s’appelait Rigobert, prénom rare que je n’ai jamais pu rencontrer ni entendre par ailleurs, ce qui ne lui ôtait pour autant pas son appartenance au Manianga ni au Congo, par contre des Zacharie, j’en avais connu quelques uns dans le Manianga, c’était un prénom qui était surtout attribué chez les Protestants, voilà qui est dit !
Quant à ceux qui ont qualifié Ne Muanda Nsemi d’illuminé ou de fou, je pense qu’ils n’ont rien compris, mais ce n’est pas de leur faute, ils sont tout simplement victimes du conditionnement qu’ils ont subi à travers les religions imposées. D’autant plus que cela n’est pas une première dans l’histoire de l’humanité, Moïse en son temps, avant la traversée du Nil, avait été vilipendé par son peuple, même Jésus en son temps n’avait que peu d’adeptes et subissait les critiques acerbes de la grande majorité des croyants du Judaïsme qui le considéraient comme un fou ou un illuminé. Heureusement que, comme toujours, la fin a donné raison à celui qu’on avait traité de tous les noms, il fallait juste être patient et attendre la fin de son action pour savoir s’il fallait se moquer de lui ou s’il allait entrer dans la liste des héros de notre pays. Maintenant que la libération est effective, un autre problème va surgir, celui de la paternité de la victoire. Tous les leaders qui avaient dénigré Ne Muanda Nsemi vont chercher à s’attribuer sa victoire, il serait préférable pour eux qu’ils se conforment à cette maxime de la sagesse Kongo qui stipule que « Kiaku, kiaku, kiangani, kiangani ». Pour ne pas répéter la même erreur historique que celle commise à propos de l’obtention de l’indépendance dont la paternité a été ravie à Kasa-Vubu pour l’attribuer à celui qui n’avait rien à y avoir, les autres leaders doivent s’abstenir de revendiquer une victoire qui ne leur appartient pas à l’exception de Mr Honoré Ngbanda qui pourrait prétendre y avoir contribué grâce à ses révélations qui ont servi à Ne Muanda Nsemi pour dénoncer l’occupation rwandaise. D’autre part, cette libération ayant été obtenue grâce à l’intervention du Dieu Kongo, les adeptes d’un dieu étranger devront se garder de crier victoire au nom de leur idole.
- Qui est Ne Muanda Nsemi.
Ne Muanda Nsemi, selon ses déclarations, est la réincarnation d’un esprit supérieur du peuple Kongo qui a été envoyé sur terre pour accomplir une mission. Comme tout envoyé du ciel, Ne Muanda Nsemi est physiquement un être humain normal qui est né et a vécu les premières années de sa vie comme tout un chacun d’entre nous avant qu’à l’âge adulte ne lui soit révélé qui il était réellement et quelle était sa mission. Sa première mission était d’instruire le peuple Kongo afin que celui-ci puisse connaître son histoire et retrouver les valeurs essentielles sur lesquelles était fondé le Royaume Kongo avant qu’elles ne soient effacées ou altérées par l’influence de la colonisation avec leurs religions imposées d’abord et le mélange avec les autres peuples ensuite. Comme support de tout cet enseignement, Ne Muanda Nsemi a écrit et continue à écrire une grande collection de brochures de Kongo Dieto que le peuple Kongo doit considérer comme sa bible, équivalente à la Torah pour le peuple Juif, sachant que tout ce qu’il écrit n’est ni le résultat d’un enseignement qu’il aurait reçu, ni d’une recherche bibliographique de sa part, mais tout simplement une fidèle transcription de ce qui lui est dicté de l’au-delà pour être transmis au peuple Kongo. La seconde mission, c’est de réunir les différents morceaux du Royaume Kongo, autrefois séparés par la colonisation, au sein d’un grand ensemble qui accueillera tous les peuples bantous du centre de l’Afrique pour constituer un grand pays appelé Ntima Nsi dans lequel le peuple Kongo rééduqué servira de modèle aux autres, à noter que Ntima Nsi veut littéralement dire cœur du pays, il veut aussi dire noyau du pays ou centre du pays, étant entendu qu’ici pays correspond au continent Africain. Le rétablissement des bases morales chez le peuple Kongo et leur extension à l’ensemble des peuples constituant l’Union de Ntima Nsi est un préalable pour pouvoir bénéficier du soutien des dieux du ciel dans la construction de cette grande puissance spirituelle qui va rayonner sur le monde durant cette nouvelle ère qui commence.
Ceux qui traitent Ne Muanda Nsemi de tribaliste se trompent, du moins dans le sens où nous entendons le mot tribaliste, car en tant que leader du peuple Kongo, il ne fait que défendre les intérêts de celui-ci, ce qui est précisément son devoir, comme peut l’être celui d’un père qui doit défendre les intérêts des membres de sa famille ou celui de chaque député ou chaque leader politique doit avant tout défendre les intérêts de son ethnie. Par ailleurs, il faut savoir que son ambition ou plutôt sa mission qui est de regrouper l’ensemble des peuples Bantous de l’Afrique Centrale plaide contre cette accusation de tribalisme ou de xénophobie. A propos de l’unité nationale à laquelle je suis moi-même très attaché, je peux dire qu’en voyant comment les choses se passent, j’ai des doutes sur sa réalité. En effet, pendant que tout le monde ne jure que par cette unité nationale, la réalité nous montre que notre pays est déjà de fait balkanisé idéologiquement, la population est divisée en groupes qui se rangent derrière plusieurs leaders politiques souvent pour des considérations ethniques, et si l’occupation y persiste, c’est parce que notre pays est gangrené par le « ki motema mabe » qui fait que les adeptes de chaque leader ne supportent pas de voir un autre leader réussir là où le leur n’a pas réussi, préférant ainsi que la situation reste en l’état. Lorsqu’il s’agit de s’unir derrière une cause commune, cette unité nationale disparaît, car le congolais est la personne qui lorsqu’il voit son voisin sauter à l’eau pour sauver sa propre mère qui se noie là où lui-même ne peut le faire souhaiterait ardemment qu’il échoue et que sa mère meure tout simplement pour ne pas avoir à lui être reconnaissant durant le reste de sa vie. Etant donné que le développement de notre pays ressemble de plus en plus à la construction de la Tour de Babel, on pourrait croire que cette unité nationale n’est qu’un gros handicap au développement de ce trop vaste pays et qu’un système fédéral d’états-nations autonomes serait préférable, d’autant plus que ce système entraînerait la dissolution de l’Etat Indépendant du Congo, ôtant ainsi toute emprise que le colonisateur pouvait exercer sur cette création artificielle qu’est notre pays. Une fois que nous aurons nettoyé le Kivu et notre pays de tous les Rwandais qui s’y sont installés illégalement, il sera temps de s’y pencher sérieusement.
Démonstration ndika-bombe en date du 07-08-2017 : « Le Congo aux Congolais, le Rwanda aux Rwandais ».
- La démonstration de force des makesa du Bundu dia Kongo.
Plusieurs personnes se sont mises à qualifier d’œuvres sataniques ou de sorcellerie les actions menées par les makesa de Bundu dia kongo pour se défendre contre les armes sophistiquées des forces de l’occupation, voilà encore une conséquence de l’aliénation mentale qui amène ces gens à insulter le savoir-faire de nos ancêtres, car contrairement à ce que l’on pourrait croire, le terme sorcellerie ou kindoki n’avait pas cette connotation péjorative dans l’acception ancestrale, car le kinkoki voulait dire expertise dans une matière, donc le ndoki désignait un savant ou un expert dans un domaine donné. Comme je vous l’ai expliqué dans l’article « Eglises de réveil et Dieu, voici la vérité qui nous libérera« , tous les éléments existant ou présents dans l’Univers et donc sur terre contiennent une part de cet esprit suprême que nous appelons Dieu et pour laquelle chacun de ces éléments peut être considéré comme une création divine. Ainsi, comme Dieu est plus puissant que l’homme, un caillou dans la nature en tant que création divine doté de son attribut puissance peut, sous certaines conditions, se transformer en une arme plus redoutable qu’une cartouche qui est une fabrication humaine. C’est cette capacité à pouvoir transformer tout élément de la nature en une arme redoutable qui a permis à David de terrasser le géant Goliath avec un simple caillou projeté avec une fronde. Pour qu’une telle chose soit possible, il faut que la personne qui manie cette arme respecte certaines règles et que cela se fasse dans le but de vaincre le mal par le bien, ainsi, cette arme n’aura aucune efficacité si elle vise quelqu’un de bien ou une personne qui ne vous veut aucun mal. Pour cela, les soldats qui vont se battre dans un combat spirituel doivent remplir un certain nombre de conditions et avoir leur charge en énergie divine la plus pleine possible qui les protégera contre les dangers et les rendra invulnérables à l’instar d’une femme innocente qui doit se soumettre à l’épreuve du « mbondo ». Voilà ce que nos ancêtres avaient compris et qui leur avait permis de se développer dans le domaine des sciences métaphysiques pour atteindre des niveaux inaccessibles aux européens, eux qui ont toujours axé leur développement sur les sciences physiques. N’eût été l’interruption due à la colonisation et la christianisation, nous serions aujourd’hui une grande puissance dans le domaine de la métaphysique, Ne Muanda Nsemi et les adeptes de Bundu dia Kongo n’ont fait que remettre au goût du jour cette science oubliée pour vaincre l’occupation. Les congolais doivent leur dire merci pour avoir sollicité l’aide de nos grands esprits à travers leurs prières et leurs chants et d’avoir rempli les conditions requises pour que de simples noix ou des grains de mais se transforment en armes redoutables. Ils n’ont fait que réitérer ce qu’avait fait l’ABAKO de Kasa-Vubu le 4 Janvier 1959 pour mettre en échec les forces coloniales belges et obtenir l’indépendance du Congo, les mêmes chérubins qui avaient terrassé les forces belges sont à nouveau intervenus pour soutenir les makesa du BDK et nous sortir de l’occupation. L’histoire devra être honnête pour ne pas trafiquer cette vérité comme cela avait été le cas pour l’accession à l’indépendance de la R.D. Congo. Par ailleurs, il serait malvenu d’attribuer cette libération à un quelconque dieu étranger, fût-il « Roi » du Congo, car celui-là malgré les nombreux pasteurs avec leurs troupes de fidèles qui l’ont imploré à longueur de journées n’a jamais répondu et ne répondra jamais aux suppliques des congolais pour la simple raison que chaque peuple a son Dieu et que celui-là n’est pas le nôtre.
- Le message des grands esprits Kongo.
Avant toute chose, je vois dans ce qui vient de se passer la pertinence du message qui m’avait été inspiré et que j’avais mis à la disposition du peuple congolais à travers mon article « Eglises de réveil et Dieu, voici la vérité qui nous libérera » accessible sur ce même site. Cela veut dire que je n’étais pas si fou que ça car tout ce que j’avais écrit vient d’être corroboré par les événements qui ont conduit à la libération de notre pays.
En nous aidant à sortir de l’occupation, notre Dieu représenté par les grands esprits qui trônent à la tête de notre peuple ont voulu nous démontrer que seul un Dieu issu d’un peuple peut agir sur ce peuple car, de la même manière qu’un sorcier ne peut agir que sur les membres de sa famille, chaque peuple a son propre Dieu et le Dieu du peuple Kongo n’est pas celui qui nous a été imposé par les religions étrangères et qui d’ailleurs n’a jamais répondu à la moindre de nos demandes. Ainsi, si les Aztèques du Mexique invoquent notre Dieu Nzambi’a Mpungu Tulendo pour leur venir en aide, il est certain qu’ils n’auront aucune réponse, par contre si les Noirs du Brésil issus du royaume Kongo font la même invocation, ils ont de grandes chances d’être entendus et de recevoir la réponse attendue.
Ce que nous avons vécu dans cette bataille finale pour sortir notre pays de l’occupation n’est qu’une démonstration de puissance de la part de nos grands esprits qui ont voulu nous montrer par là ce dont nous étions capables avant l’interruption coloniale et dont nous pourrions encore être capables si nous décidons de reprendre le cours de notre histoire là où elle avait été interrompue. Les connaissances qui ont été utilisées dans cette guerre de libération sont les mêmes que celles que nos ancêtres maîtrisaient si bien et qu’ils pratiquaient couramment avant que les armées de missionnaires au service de la colonisation ne viennent les leur faire renoncer en leur faisant croire qu’elles étaient sataniques et qu’elles les empêcheraient d’aller au ciel. En agissant comme ils l’ont fait, nos grands esprits nous ont fait la démonstration que notre spiritualité était très en avance sur celle que les détenteurs de la Bible nous ont imposée, ils ont voulu nous envoyer un signal fort pour que nous prenions conscience de cette avance et que nous puissions nous engager dans ce processus de désaliénation mentale que je préconisais dans l’article « Eglises de réveil et Dieu, voici la vérité qui nous libérera« . A ce sujet, je faisais remarquer que son accomplissement ne serait sans doute pas chose facile et que cela nécessiterait probablement plusieurs années, mais la démonstration que viennent de nous faire nos dieux est assurément un gros coup de pouce qui devrait ôter le doute à tous les esprits récalcitrants corrompus par la Bible, ce qui devrait faciliter le nettoyage de leurs esprits et donner un coup d’accélérateur à ce processus de désaliénation mentale qui nous permettra de retrouver notre spiritualité et de continuer à nous développer selon ce que nous sommes. Ce n’est qu’à cette condition que nous acquerrons la puissance qui fera de nous cette grande puissance qui dominera le monde comme l’indiquait le message que j’avais reçu de Yaya Kimpa Vita et dont je commence maintenant à percevoir la signification exacte, vous pouvez le retrouver en post-scriptum de l’article cité ci-dessus.
- Et maintenant, vers quel avenir.
Avec cette libération qui fait suite à 20 ans d’une occupation meurtrière et destructrice de notre pays, une nouvelle ère s’ouvre à nous pour reconstruire notre pays sur de nouvelles bases. C’est une nouvelle ère où toute la population du pays qui ne jure que par l’unité du pays devra se plier à certaines exigences afin de maintenir cette unité et la rendre profitable à tous. Ces exigences sont celles que nous impose notre Dieu pour pouvoir vivre en communion avec lui et pour faire de notre pays une puissance spirituelle, elles nous obligent à nous conformer aux règles morales telles qu’enseignées par Maître Muanda Nsemi. Ces enseignements devront réparer les dégâts causés par les églises de réveil qui ont introduit la haine et la discorde entre les personnes là où elles étaient sensées semer l’amour du prochain, il s’agit ne nous débarrasser de cette gangrène que nous appelons « ki motema mabe » et d’installer dans la société congolaise la culture de la fraternité, de la solidarité et la pratique de l’amour du prochain qui, conformément à ce que j’ai expliqué dans mon précédent article, nous permettra d’accumuler les points d’énergie divine nécessaires non seulement pour nous rapprocher de Dieu mais aussi pour nous assurer une meilleure protection intrinsèque vis-à-vis de ceux qui nous voudraient du mal ou de ceux qui chercheraient à nous attaquer. En commençant par les Bakongo, ces enseignements devront être adoptés par les autres peuples qui font partie de la R.D Congo ou du nouvel ensemble afin d’homogénéiser le pays et ne pas introduire des déséquilibres qui porteraient atteinte à sa puissance spirituelle et à sa sécurité, dans le cas contraire nous n’aurons plus qu’à nous appliquer à ce verset de la Bible dans Amos 3.3 qui dit : « deux personnes ne peuvent marcher ensemble s’ils ne sont pas accordés ».
Dans le cas particulier des hommes politiques, des chefs d’entreprises ou des cadres dirigeants de la fonction publique, ceux-ci devront se conformer aux règles morales que ce nouvel état basé sur la spiritualité impose, il s’agit pour eux de sortir de la culture du vol et de la corruption en application de la maxime Kongo qui stipule que « Kiaku kiaku, kiangani kiangani ». Cette règle demande à toute personne de ne jamais s’approprier quelque chose qui ne lui appartient pas, ce qui dans le cas des hommes politiques et des dirigeants des services publics leur impose de ne jamais s’attribuer des biens qui appartiennent à l’Etat ou à la société qu’ils dirigent. L’honnêteté sera donc de rigueur chez tout dirigeant de la chose publique pour mériter la protection des dieux Kongo dans ce pays qui est appelé à devenir une grande puissance spirituelle.
Ce que nous avons vu avec les makesa de BDK préfigure ce que sera l’armée de notre pays. Si notre science métaphysique permet de transformer tout élément de la nature en arme, si cette science nous permet, comme il nous a été démontré, de protéger nos frontières ainsi que notre espace aérien comme l’a été la résidence de Ne Muanda Nsemi, nous disposerions alors d’un avantage certain vis-à-vis des autres nations. Mais pour pouvoir manipuler ces armes spirituelles, les soldats qui constitueront l’armée nationale devront obéir à un certain nombre de règles morales dictées par la loi divine de nos ancêtres, ce qui nous garantira une véritable armée morale qui protège le peuple et non un ramassis de délinquants qui terrorisent et rançonnent la population qu’elle est sensée défendre.
L’heure est venue d’ouvrir une nouvelle voie de développement qui parallèlement aux applications en sciences physiques nous permettra de progresser dans un domaine où nous avions déjà un avantage certain, celui des sciences métaphysiques. Quant à ceux qui voulaient introniser un étranger Roi du Congo, ils ont trouvé leur Roi, un Roi authentiquement congolais qui a été intronisé par les dieux de notre peuple. Comme en Iran, il pourrait être notre Ayatollah qui, en tant qu’autorité spirituelle, se placera au-dessus des institutions pour veiller sur notre peuple et le guider vers son épanouissement tant spirituel que matériel, à nous peuple congolais de le suivre !
Patriotiquement vôtre,
KUETE NZA-YAZOLA’MO MUE NDAMBA NGOYI.
Patriote Résistant, Inventeur de la ludotique.
Article écrit en Février 2017. Publication dans la semaine du 06/03/2017
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Voici qu’en ce début de l’ère du Verseau, conformément à la prophétie de Mfumu Kimbangu, la deuxième indépendance est en train de se concrétiser sur la terre Kongo. Pour s’en convaincre, lire l’article suivant :
https://www.ksludotique.com/2019/08/05/peuple-de-dieu-contre-peuples-de-satan/
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